Rechercher une information sur le site Meteoauvergne
A-

Abri météorologique
Lorsque l'on relève la température ou l'humidité d'un point du globe, il faut veiller à le faire dans un endroit adéquat, c'est-à-dire protégé du rayonnement solaire et d'autres facteurs qui seraient susceptibles de fausser les résultats obtenus. C'est le rôle de l'abri météorologique, protégé et ventilé.

Absorption
Propriétés qu'ont certaines molécules de consommer une partie du rayonnement électromagnétique à des longueurs d'onde déterminées, ainsi le CO2 absorbe le rayonnement infrarouge de la Terre mais n'absorbe pas le rayonnement du Soleil dans le visible.

Accélération de la pesanteur
L'accélération de la pesanteur en un point donné de l'espace entourant la Terre est l'accélération prise en ce point par un corps matériel qui chute sous la seule action de son propre poids.

Acmad (African Centre of Meteorological Applications for Development)
Fondé en 1992, le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement ou Acmad (acronyme d'African Centre of Meteorological Applications for Development) est une institution internationale implantée à Niamey, capitale du Niger, et regroupant 53 États africains aux fins de conception et de réalisation de programmes susceptibles d'assurer le développement des prestations météorologiques dans les domaines de la prévision du temps et de la veille climatique. Ces programmes incluent d'une part le transfert de technologies météorologiques (observation par satellites météorologiques, nouvelles techniques de télécommunication, modèles numériques de prévision) et d'autre part la formation de spécialistes en météorologie et en hydrologie au sein des services météorologiques nationaux des États membres ; en outre, l'Acmad effectue des recherches en météorologie tropicale et en climatologie et développe des études applicables à la conservation de l'environnement.

Actinomètre
La mesure de l'énergie de rayonnement que transportent les ondes émises par une ou plusieurs sources naturelles de rayonnement électromagnétique est l'affaire de la radiométrie, et les instruments correspondants sont des radiomètres. Outre les radiomètres embarqués sur satellite, il en existe qui évaluent depuis la surface terrestre les composantes du bilan radiatif, c'est-à-dire l'éclairement du rayonnement solaire dans le visible et le proche infrarouge ainsi que ceux des rayonnements émis dans l'infrarouge par la Terre et par son atmosphère. On préfère alors qualifier d'actinométrie la mesure que permettent d'assurer de tels instruments, qui portent eux-mêmes le nom d'actinomètre et se répartissent en trois types principaux : les pyrhéliomètres (mesurent le rayonnement solaire direct), les pyranomètres (mesurent le rayonnement solaire global) et les pyrradiomètres (mesurent le rayonnement total reçu par une surface plane depuis toutes les directions).

Advection
Déplacement horizontal d'une masse d'air ou d'une grandeur météorologique (par exemple : advection d'humidité par une brise de mer).

Aérologie
L'aérologie (à ne pas confondre avec l'aéronomie) est la branche de la météorologie qui étudie la composition et les propriétés de la basse atmosphère et de la moyenne atmosphère terrestres, et tout particulièrement de la troposphère, du point de vue de leur extension verticale : c'est donc en fonction de l'altitude qu'elle s'emploie à mesurer les grandeurs chimiques et physiques décrivant le comportement de l'air et à relever l'existence et la répartition de phénomènes atmosphériques.

Aérosols
Suspension dans un milieu gazeux (dans l'air ou tout autre gaz) de particules colloïdales solides ou liquides, sachant qu'une solution colloïdale est formée de particules plus grosses que les molécules. Le brouillard ou les nuages, par exemple, sont des aérosols. L'aérosol désigne également le système ou l'appareil qui pulvérise ces aérosols, comme les atomiseurs ou les nébuliseurs des bombes aérosol.

Aérostat
Les dirigeables ou les montgolfières (aujourd'hui les ballons sondes) qui ont servi aux premières exploration de l'atmosphère, sont des aérostats, c'est-à-dire des appareils dont la sustentation dans l'air est due à l'emploi d'un gaz plus léger que l'air, comme l'hélium par exemple.

Air
On le dit "sec", "frais", "humide", "saturé" ou encore "instable"... Contrairement aux autres planètes de notre système solaire, l'air que l'on respire sur la terre contient suffisamment d'eau et d'oxygène pour permettre la vie. Cet air est constitué d'un mélange gazeux : azote (78°/°), oxygène (21°/°), mais aussi gaz carbonique, argon, néon, hélium, krypton, radon, xénon... on y trouve aussi des traces d'ozone, de l'hydrogène, de la vapeur d'eau, des micro-organismes, pollens et poussières, plus ou moins polluées.

Air (masses d')
On peut comparer les mouvements et échanges d'air chaud et d'air froid à la surface de notre planète à un vaste "courant d'air" permettant de rétablir l'équilibre des températures entre deux pièces. Ainsi explique-t-on les variations de température et les différentes zones de pression au-dessus de la terre comme au-dessus de la mer ... L'air se déplace en général, depuis les zones dites de "haute pression" vers les zones de "basse pression", créant du "vent", propice à la formation des nuages. Si l'on gonfle un ballon en maintenant l'air dedans, on crée une zone de haute pression. Or, cet air cherchera à s'échapper, rejoignant, en hauteur, les zones de basse pression. Il ira de bas en haut, du plus lourd vers le plus léger. Les zones de basse pression sont en général synonymes de temps humide et orageux : elles peuvent générer des "cyclones". Au coeur de ces masses d'air ascendant, les pressions sont basses, généralement inférieures à 1015 hectopascals (hpa), car l'air chaud en général s'élève, exerçant une zone de pression moindre sur le sol que l'air froid qui, lui, va avoir tendance à descendre en compressant l'atmosphère.

Air chaud
Les frères Montgolfier qui volèrent la première fois en 1783 au-dessus de Paris grâce à leur invention, la montgolfière - un ballon gonflé à l'air chaud - avaient bien compris que celui-ci, sous l'effet de la dilatation, monte car il est plus léger que l'air froid environnant. C'est grâce aux montgolfières que l'on a pu mesurer les limites de l'atmosphère. On peut ainsi expliquer la création des nuages, lorsque des bulles d'air chaud chargées d'humidité (appelées aussi "cellules de convection") s'élèvent pour se refroidir en haut de l'atmosphère où elles atteignent une hauteur dite "niveau de condensation", les bulles se refroidissant, la vapeur d'eau se condense pour former un nuage. Dans le désert, les "mirages" naissent à cause de la superposition de l'air très chaud émanant du sol avec la couche d'air moins chaude située juste au-dessus : lorsque les rayons lumineux passent d'une couche à l'autre, ils dévient donnant l'illusion d'une réflexion tremblante semblable à de l'eau en mouvement.

Air instable
C'est l'air le plus léger, celui qui s'élève pour créer les nuages. L'instabilité", due à la "basse pression", est propice aux orages. Au contraire, en descendant, l'air empêche la formation des nuages, créant une zone de "haute pression", anticyclonique.

Air saturé
Air comprenant 100% d'humidité relative.

Albédo
La neige et la glace ont un fort pouvoir de réflexion des rayons solaires. Leur impact sur le climat est donc considéré comme d'autant plus grand qu'elles ont un "albedo" plus élevé que les autres types de surfaces terrestres comme les mers, les océans, le sol nu ou bien la couverture végétale. Ainsi, si le réchauffement du climat entraîne la fonte partielle des neiges et des glaciers, le processus de réchauffement de la terre va s'accélérer.

Alizés
Vents réguliers qui soufflent toute l'année, au niveau des 30èmes parallèles à une vitesse moyenne de 20 km/h. Les "alizés" soufflent vers l'équateur (zone de basses pressions), en partant des zones subtropicales, à l'inverse des vents d'ouest.

Altimètre
Instrument de mesure de la pression atmosphérique qui fonctionne comme un baromètre mais sa graduation est une graduation en altitude.

Altitude
Hauteur se mesurant à partir du niveau de la mer.

Altitude géopotentielle
En météorologie, la distance verticale d'un point de donné de l'atmosphère au niveau moyen de la mer n'est pas mesurée par son altitude, mais par un nombre qui en est généralement très voisin et qui s'appelle l'altitude géopotentielle de ce point.

Alto
Préfixe employé dans la description des nuages situés entre 2000 et 5000 m.

Altocumulus
Les alto-cumulus sont des nuages de moyenne altitude, situés entre 2000 et 5000 m. Les "altocumulus castellanus" ou "châteaux célestes" indiquent par exemple la formation de nuages d'orage. Ils doivent leur nom à leur forme crénelée semblables à des tourelles de châteaux.

Altostratus
Nuages de moyenne altitude, situés entre 2000 et 5000 m.

Anémographe
Du grec "anemos", vent, et "graphein", écrire. Enregistre la vitesse du vent.

Anémomètre
Du grec "anémos" (vent). Auxiliaire précieux de la navigation de plaisance, cet appareil sert à mesurer la vitesse du vent à partir de l'état de la mer. Il existe différents types d'anémomètre : à coupelles, à fils chauds, à hélices, à main, à pression, bidirectionnel, à thermistance. Créée en 1805, l'échelle anémométrique deBeaufort à été adoptée en 1926 lors de la conférence de l'union météorologique internationale. A l'origine, elle devait seulement servir à mesurer la force des vents pour la manoeuvre des voiles dans la marine mais elle a été étendue aux effets du vent sur la terre.

Antarctique
Région polaire de l'hémisphère sud où ont lieu de nombreuses expéditions et forages destinés à étudier l'évolution du climat de notre planète.

Anthropique
Résultant de ou produit par l'homme.

Anticyclone (high)
Zone de hautes pressions délimitée par une isobare "fermée". Plus on s´approche du centre, plus la pression augmente. La pression réduite au niveau de la mer (celle que doit indiquer tout baromètre, qu´il soit à bord d´un navire ou à terre) y est supérieure à 1015 hPa. On dit d´un anticyclone qu´il s´établit, qu´il se renforce, ou qu´il s´affaiblit, qu´il s´affaisse. Il est souvent stable dans le temps et peu mobile. Dans l´hémisphère nord, les vents tournent dans le sens des aiguilles d´une montre autour des anticyclones. Si les dépressions sont le siège habituel des perturbations et donc du mauvais temps, les anticyclones sont généralement accompagnés de beau temps. Toutefois, cela n´exclut pas en hiver des nuages bas, voire du brouillard, et en été des orages locaux, surtout l´après-midi à proximité des côtes montagneuses.

Aphélie
Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil la plus éloignée du Soleil. Actuellement, la Terre est à l'aphélie au début de juillet (voir périhélie).

Arc-en-ciel
Effet lumineux dû à la réfraction de la lumière solaire à travers des gouttes de pluies agissant comme un prisme, décomposant la lumière du spectre.

Arctique
Région polaire de l'hémisphère nord.

Ascendance
Courant aérien se déplaçant de bas en haut.

Atmosphère
Du grec "atmos", vapeur ou gaz et "sphaera", sphère. L'atmosphère est une sorte d'enveloppe d'air gazeux qui s'étend jusqu'à environ 1000 kilomètres tout autour de la terre. D'apparence immatérielle, cette masse pèse quand même autour de 5600 millions de millions de tonnes ! Nous ne pourrions pas respirer et nous connaîtrions des écarts de température insupportables au sol, tels que 80°C le jour et -140 °C la nuit ! En effet l'atmosphère opère comme un écran. Composée de plusieurs couches filtrant les rayons du soleil nocifs, elle ne laisse passer que ceux qui restent indispensables à la vie. Nous vivons à l'étage inférieur de l'atmosphère, dans la "troposphère". C'est là, dans cet espace allant de zéro à 10 km, que la plupart des phénomènes météorologiques ont lieu : orages, pluies, tempêtes... Plus on s'élève, plus la température baisse (environ 7°C tous les 1000 mètres). Ensuite le mouvement s'inverse dans la "stratosphère" (de 10 à 50 km) : là en effet, l'air se réchauffe, pour refroidir à nouveau dans la "mésosphère" (50 à 80 km). Les températures ne cessent ensuite de grimper dans la "thermosphère" (80 à 190 km), pour atteindre, dans l'"exosphère" (190 à 960km), jusqu'à 1650°C.

Aurore australe
Adjectif qui désigne l'hémisphère sud.

Aurore boréale
Adjectif qui désigne l'hémisphère nord.

Aurore polaire
Ces aurores se manifestent par une bande de lumière de couleur assez spectaculaire lorsque des particules électrisées d'origine solaire et des molécules d'azote et d'oxygène se rencontrent dans l'atmosphère.

Avalanche
Souvent déclenchées par des skieurs imprudents, adeptes du "hors piste", les avalanches s'expliquent lorsque de la neige fraîche, accumulée sur une couche de glace dure, se met à glisser entraînant le déferlement d'énormes quantités de neige sur le versant d'une montagne jusque dans les vallées, engloutissant tout sur son passage.

Averses
Averses de pluies, averses de neige, averses de grêles, les averses sont des précipitations subites, caractérisées par leur brièveté, dues à la présence de nuages de type "cumulus" qui sont des nuages d'orages. Il n'est pas rare que des averses de pluies ou de grêles aient lieu juste après un éclair. Cela s'explique par le fait que les gouttelettes d'eau contenues dans les nuages se maintiennent en suspension sous l'effet de champs électriques. L'éclair peut diminuer ces champs et les gouttes d'eau qui, de ce fait, ne sont plus maintenues en l'air tombent en averses.

Avertisseurs d'orages
Système codé de cônes (ronds ou triangulaires) hissés en haut des mâts des stations des gardes-côtes longtemps utilisés pour prévenir les marins de l'arrivée d'un orage.

Avis de tempête
Force 10 à 11 sur l'échelle de Beaufort, les tempêtes, situées entre le simple coup de vent et l'ouragan, peuvent atteindre des vitesses allant de 100 à 120km/h.

Avis ou BMS (warning)
Texte élaboré et diffusé dès que les conditions météorologiques actuelles ou prévues présentent un danger pour la navigation. Dans les régions tempérées, les avis recouvrent : - les avis de vent fort ou BMS (Bulletin météorologique spécial) ; - les avis de forte houle ; - les avis d´annulation d´une prévision de phénomène dangereux. Les BMS comprennent les BMS-côte, les BMS-large et les BMS-grand large selon qu´ils sont associés à des bulletins "côte", "large" ou "grand large". Les BMS-côte sont émis dès que le vent, observé ou prévu, atteint ou dépasse la force 7 Beaufort. Les BMS-côte sont donc : - des avis de grand frais (force 7), - des avis de coup de vent (force 8), - gale warning,- des avis de fort coup de vent (force 9), - des avis de tempête (force 10), - des avis de violente tempête (force 11), - des avis d´ouragan (force 12). Les BMS-large et les BMS-grand large sont émis dès que le vent, observé ou prévu, atteint ou dépasse la force 8. En général, ils ne sont pas émis plus de 24 heures avant le début du coup de vent. Un coup de vent est qualifié "en cours" s´il existe déjà au moment où l´avis est émis, "imminent" s´il doit survenir dans les 3 heures qui suivent l´émission du bulletin, ou "prévu" à partir d´une heure précisée dans le texte. Les BMS sont émis quand il n´y a plus, ou presque plus, de doute sur la situation météorologique. Mais, généralement, la menace de coup de vent ou de tempête aura déjà été mentionnée dans les parties "situation générale" et "tendance ultérieure" des bulletins précédents. Un avis d´annulation (côte, large ou grand large) est émis pour annuler tout ou partie d´un BMS, lorsque le phénomène dangereux annoncé ne doit finalement plus se produire, ou bien lorsqu´il se termine plus tôt que prévu.

Axe de rotation de la terre
L'axe de rotation de la planète Terre est incliné de 23,27°. La rotation de la Terre autour de son axe définit le jour, tandis que la révolution de la Terre autour du Soleil définit l´année. Il justifie l'existence des différentes saisons. L'inclinaison de l'axe de la Terre n'est pas fixe : il varie au cours du temps décrivant un cône en 25 860 années. Les saisons se déplacent ainsi sur l'orbite terrestre.

Azote
L'azote (ou plutôt le diazote d'après les chimistes : N2) est un gaz très abondant sur Terre. Il constitue environ 80% de l'air que l'on respire. Il est donc totalement inoffensif, n'intervient pas dans les combustions (au contraire du dioxygène) et est finalement assez peu réactif. On trouve parfois de l'azote liquide. C'est un liquide cryogénique (qui produit du froid), qui sert à obtenir de très basses températures (jusqu'à près de -200°C).

 B-

Ballon sonde
Aérostat utilisé par les stations météorologiques pour les prévisions, rempli d'hydrogène et d'hélium (plus léger que l'air), il peut monter jusqu'à 25 ou 30 km, et grâce à ses instruments de mesure embarqués, relever la température et la composition de l'air, la pression atmosphérique, les taux de gaz polluants. Il permet aussi de suivre les masses d'air en mouvement et de prévoir les orages.

Bandes de nuages d'orages
Amas nuageux qui se forme en spirale au-dessus des mers tropicales, à l'origine de la formation des cyclones (typhons, ouragans) accompagné de très fortes perturbations et de pluies torrentielles. Des vents violents entraînent ces bandes de nuages qui se mettent à tourner lorsqu'elles dérivent de plus de 5° au nord comme au sud, (en vertu de loi de coriolis), créant une zone de perturbation autour d'une zone de basse pression : l'oeil du cyclone aspire l'eau de la mer pour former une gigantesque colonne d'eau. Lorsque le cyclone gagne les côtes, des inondations déclenchent de gigantesques marées, voire des raz- de-marées (appelées aussi marée de tempête ou onde de tempête) mais elles perdent leur force en quittant la mer d'où le cyclone tirait sa source de chaleur et d'humidité.

Bar (millibar)
Unité de mesure de la pression atmosphérique, indiquant le poids de l'atmosphère par unité de surface au-dessus d'un point donné de la terre. 1 bar = 1000 hectopascal = 10 puissance 5 pascal.

Baromètre
Du grec "baros", pesanteur et "metron", mesure. Le baromètre sert à mesurer les variations de la pression atmosphérique en fonction de l'altitude et du changement de temps. Son unité de mesure est le bar ou bien l'hectopascal qui indique le poids de l'atmosphère par unité de surface au-dessus d'un point de la terre. Le baromètre le plus précis est le baromètre à mercure, inventé en 1643 par Torricelli, disciple de Galilée (qui inventa le premier thermomètre) : la pression exercée sur le mercure, renfermé dans un tube sous vide d'air, indique la pression atmosphérique. Plus la pression est grande, plus le mercure monte. Le maximum barométrique correspond à une poussée anticyclonique de forte pression atmosphérique.

Basculement
Parfois utilisé pour désigner le passage de l'axe d'une dorsale (le plus souvent d'Ouest en Est), ou bien son changement d'orientation (pivotement autour du centre des Hautes pressions).

Basses latitudes
Régions les plus proches de l'équateur situées entre les deux tropiques, caractérisées par leur climat très chaud car le soleil y est presque au zénith.

Beaufort (William de)
C'est en Angleterre, au XVIIIe siècle, que l'amiral William de Beaufort établit pour la première fois une échelle de notation du vent allant de zéro à 12 : c'est l'échelle de Beaufort. La force 0 indique en général un temps calme, la force 3, une petite brise, la force 6, un vent frais, la force 8, un coup de vent, la force 10, un avis de tempête telle qu'on en voit dans nos régions, la force 12, un ouragan, visible en général sous les tropiques : le vent peut dépasser alors les 120 km/h !

 

Bilan radiatif
Evaluation du flux de rayonnement "net", c'est-à-dire de la différence entre le gain d'énergie de rayonnement fourni par l'absorption et la perte de cette même énergie causée par l'émission, compte tenu du rayonnement incident non absorbé.

Biosphère
Ensemble des organismes vivants sur la terre, prenant part au processus qui régit l'environnement terrestre et par conséquent le climat.

Bleu du ciel
Quand la lumière du soleil traverse l'atmosphère, les molécules diffusent les rayons lumineux dans toutes les directions, et davantage les courtes longueurs d'onde (bleues) que les longues (jaunes : diffusion de rayleigh). Donc le bleu, bien diffusé dans toutes les directions sera plus visible donnant au ciel sa couleur, alors que pour voir le jaune, il faudra se concentrer en direction du soleil.

Boréal
Adjectif qui désigne l'hémisphère nord.

Bourrasque
Désigne tout épisode de grand vent impétueux et de courte durée ; ce terme s'emploie en particulier pour caractériser la nature de certains coups de vent en mer.

Brise
Vent périodique de force 3 en moyenne, pouvant aller de 2 à 5 sur l'échelle de Beaufort, dû à un appel d'air entre deux zones de températures diverses. La journée, au bord des côtes du littoral, la terre se réchauffe plus vite que la mer. L'air chaud monte, créant un courant ascendant. Il est alors remplacé par un air plus frais venant de la mer, qu'on appelle la "brise de mer". La nuit, le phénomène s'inverse et donne lieu à la "brise de terre".

Brise de mer
Vent léger provenant de la mer soufflant l'après midi sur les zones côtières, dû à la différence de température entre les terres chaudes et la mer plus fraîche. Phénomène inverse de la "brise de mer.

Brise de terre
Vent léger provenant des terres en direction de la mer, soufflant la nuit, la terre se refroidissant plus vite que la mer. Phénomène inverse de la "brise de terre".

Brise thermique
Vent local généré par une différence de température entre le bas et le haut d'une vallée ou d'une pente, ou bien entre deux régions s'échauffant de manière différente.

Brouillard
Sorte de nuage de gouttelettes d'eau en suspension qui se forme près du sol réduisant la visibilité à moins de 1 kilomètre.

Bruine (ou crachin)
Petite pluie assez uniforme, composée de très fines gouttelettes d'eau, très denses et dont le diamètre est inférieur à 0.5 millimètre.

Brume
Condensation moins épaisse que le brouillard où la visibilité est inférieure à 5 kilomètres. Les "cornes de brume" sont des instruments acoustiques utilisés sur les bateaux pour prévenir les marins de la présence d'un bateau ou d'un récif et qui ont l'avantage de pouvoir être entendues à travers brumes et brouillards, en l'absence de toute visibilité.

Buée
Vapeur d'eau qui, sous l'effet de la condensation, va se déposer sous forme de fines gouttelettes sur une surface (comme des vitres froides par exemple).

Bulletin météo
Le plus ancien rapport météorologique date de 3 000 ans. Découvert en Chine, il mentionnait sur un coquillage les moments où il avait plu ou neigé et quelle était la force du vent. Aujourd'hui, les bulletins météo sont quotidiens, voire aussi fréquents que les informations télévisées ou radiophoniques diffusées en continu et accessibles par Internet quasiment en temps réel. En France, les sources officielles émanent de météo France qui a ses équivalents dans d'autres pays. Les météorologues communiquent ces informations grâce à un code commun visible sur les cartes synoptiques. On parlera de "tendances", décrivant l'évolution probable de la situation météorologique sur 5 à 10 jours mais, en réalité, on ne peut prévoir véritablement le temps qu'il fera au-delà de 2 à 3 jours. C'est à l'issue d'un naufrage, en 1855, que le 1er réseau de stations d'observation météorologique fut créé en France par Urbain le Verrier, mathématicien et astronome. Seulement dix ans après, un réseau de 60 stations météorologiques européennes était déjà mis en place qui devait aboutir à la création de l'organisation météorologique mondiale par l'ONU en 1947.

Bulletin régulier
Texte élaboré et diffusé à heures fixes. En France, les bulletins réguliers de météorologie marine comportent généralement un rappel des avis de vent fort, une description de la situation générale, une prévision dont l'échéance varie selon le type de bulletin et éventuellement des observations de sémaphore. On distingue les bulletins suivants : - bulletin "plage" : du 1er juin au 30 septembre, bulletins de synthèse vocale donnant les conditions de temps, vent, température de l'air et de la mer, état de la mer, en différents points des départements côtiers. - bulletin "funboard" : ce bulletin décrit finement le vent mesuré et son évolution dans les heures à venir pour tous les "spots" du département. - bulletin "surf" : ce bulletin décrit précisément l´état des vagues sur les plages du département. - bulletin "rivage" : bulletin départemental destiné aux usagers du bord de mer et couvrant la bande côtière jusqu'à 2 milles au large, les plages et les éventuels plans d´eau intérieurs du département. Il est rédigé trois fois par jour, plus si les conditions l´exigent, et est diffusé par répondeur téléphonique et Minitel. Il n'est pas diffusé en mer. - bulletin "côte" : bulletin couvrant le long du littoral français (Corse comprise) et s´étendant jusqu'à 20 milles au large. Les bulletins "côte" sont rédigés deux fois par jour et diffusés en mer par VHF. - bulletin "large" : son domaine s'étend de la côte jusqu'à 200 ou 300 milles au large. Il est découpé en zones de prévision portant chacune un nom. Rédigé deux fois par jour, il est diffusé en mer par radio BLU, par Radio France et par système Navtex. - bulletin "grand large" : il couvre l´ensemble des océans. Rédigé une ou deux fois par jour, il est diffusé par le réseau des satellites Inmarsat-C et par Radio France Internationale. Les bulletins "rivage", "côte" et "large" diffusés par téléphone et Minitel comportent une prévision à 7 jours d'échéance assortie d'un indice de confiance variant de 1 à 5, 5 étant le niveau de confiance le plus élevé. Les bulletins "côte", "large" et "grand large" diffusés en mer comportent une prévision détaillée limitée à 24 heures d'échéance et une tendance ultérieure concise, mettant l'accent sur les phénomènes dangereux (menaces de coup de vent).

C-

Calotte glaciaire
Ensemble des glaciers situés aux pôles et de forme convexe. On parle de la calotte glaciaire des pôles car ils se situent aux parties extrêmes de l'hémisphère, épousant leurs formes arrondies, calotte étant dérivé du mot "cale", "petit chapeau".

Canicule
Du latin "caniculus", signifiant "petit chien", faisant référence à "sirius", l'étoile principale de la constellation du petit chien qui se levait en même temps que le soleil à l'époque de l'Egypte ancienne, lors des périodes de forte chaleur.

Carbone 14
Isotope radioactif du carbone qui se désintègre au cours du temps, ce qui permet de déterminer l'âge de certains fossiles trouvés dans les sédiments.

Carbonique (gaz - CO2)
L'atmosphère en contient très peu (0.0035%) mais sa concentration augmente très rapidement. Absorbant le rayonnement terrestre, il participe à l'effet de serre.

Carotte de glace
L'étude des "carottes de glace" prélevées par un système de forage dans la calotte glaciaire des pôles nous renseignent sur le passé climatique de la terre en nous livrant la composition chimique de l'atmosphère à diverses époques. En effet, des bulles d'air emprisonnées dans la glace ont conservé des pollens et des poussières que les scientifiques peuvent analyser aujourd'hui.

Carte synoptique
C'est le langage commun des météorologues du monde entier. Il fonctionne grâce à des symboles communs (ex : triangle bleu = front froid, demi-cercle rouge = front chaud, les lignes blanches sont des isobares, des tracés qui relient les endroits de même pression atmosphérique.

Cellule
Les cellules, répertoriées selon 3 types, aident à comprendre le système des vents. Elles indiquent une circulation en boucle du mouvement de l'air. Les plus proches de l'équateur sont appelées cellules de Hadley. Les cellules de Ferrel sont situées entre 30° et 60°. Les troisièmes sont les cellules de hadley, l'air chaud s'élevant au niveau de l'équateur pour s'étendre du côté des pôles et redescendre de 30° de chaque côté.

Celsius (Anders)
Astronome et physicien suédois (1701 -1744). Il a observé les variations du champ magnétique terrestre et les perturbations dues aux orages magnétiques. Il compara les éclats lumineux des étoiles et "inventa" les degrés thermométriques qui portèrent son nom.

Celsius (degré)
Unité de mesure de la température adoptée pratiquement dans tous les pays du monde sauf dans les pays anglo-saxons comme les Etats-Unis, où l'on utilise son équivalent, le degré Farenheit.

Centre départemental de la météorologie
En France, chaque département est doté d'un centre météo responsable de l'observation, de la prévision du temps et du service aux usagers, chacun de ces centres fait partie de Météo France.

Centres d'action (centers of action)
Vastes anticyclones ou dépressions qui commandent une partie de la circulation atmosphérique.

Chaleur latente
L'eau ayant besoin d 'énergie pour s'évaporer, elle absorbe la chaleur latente quand elle passe de l'état solide, liquide, à l'état gazeux, mais cette chaleur sera restituée lorsqu'elle se retransformera en gouttes d'eau sous l'effet de la condensation, selon le même principe que celui des chaudières.

Chaleur solaire
La majeure partie de l'énergie solaire et donc des rayons lumineux sont absorbés par la couche atmosphérique et à peine la moitié nous parvient jusqu'au sol où elle se transforme en chaleur. En fait, c'est parce que l'atmosphère se comporte comme une serre que la terre reste chaude. La couche d'ozone de l'atmosphère filtre les rayons nocifs pour ne laisser passer que ceux qui sont essentiels à la vie.

Chlorofluorocarbone ou CFC
Mot récent datant des années 80, le chlorofluorocarbone, appelé aussi "hydrocarbure fluoré" ou encore "chlorofluoroalcane" est un composé utilisé sous forme gazeuse ou liquide en tant que réfrigérant et comme propulseur dans les bombes à aérosols. Les CFC, en abrégé, sont des substances chimiques présentes dans les aérosols, les réfrigérateurs et les climatiseurs qui pourraient être responsables de la destruction partielle de la couche d'ozone de la stratosphère, en tant que gaz à effet de serre. Depuis que le protocole de Montréal a décidé, il y a dix ans de l'arrêt de la production des CFC, on commence à voir se réduire le trou de la couche d'ozone situé au-dessus de l'Antarctique.

Ciel bleu
Pourquoi le ciel est-il bleu ? Même en hiver ? Quand la lumière du soleil traverse l'atmosphère, les molécules diffusent les rayons lumineux dans toutes les directions, et davantage les courtes longueurs d'onde (bleues) que les longues(jaunes : diffusion de Rayleigh). Donc le bleu, bien diffusé dans toutes les directions sera davantage visible donnant au ciel sa couleur, alors que pour voir le jaune, il faudra se concentrer en direction du soleil.

Ciel de traîne
Phénomène nuageux visible après le passage d'un front froid, le ciel dégagé restant cependant parsemé de cumulus s'étalant dans le ciel et pouvant éclater en grosses averses.

Circulation générale
Description moyenne des grands mouvements de l'atmosphère.

Cirro
Préfixe servant à la description des formations nuageuses au-dessus de 5000 mètres.

Cirrus
Nuage élevé de l'atmosphère, composé de cristaux de glaces, en général léger et blanc, situés vers 10 km d'altitude.

Cisaillement (de vent)
Variation spatiale très marquée de direction et/ou vitesse du vent générant de la turbulence. Dans un bulletin aérologique, ce terme est généralement employé pour désigner une couche de rotation très rapide de la direction du vent suivant la verticale, presque toujours associée à une variation de la vitesse du vent. Un cisaillement est généralement associé à une couche d'inversion de température (le vent s'accélère et change de direction au niveau de l'inversion). Lorsque seule la vitesse du vent change, notamment au voisinage du sol, le terme de "gradient de vent" est souvent préféré par les libéristes... par contre les pilotes d'avion et de planeurs emploient plus volontiers le terme de "cisaillement par frottement".

Classification des vents
Francis Beaufort (1774-1857) est l'inventeur d'une échelle de classification de la force des vents : ils sont classés de 0 (vent faible) à 12 (vent très fort et très dévastateur). On parle ainsi d'un vent de force 5 pour un vent d'une vitesse comprise en 17 et 21 noeuds. Principalement employée par les marins, cette échelle peut être utilisée par quiconque n'ayant pas d'anémomètre pour mesurer précisément la vitesse du vent.

Climat
Les scientifiques ont établi qu'il existe 3 types principaux de climats : 1 : le climat tropical, chaud et humide à l'équateur où il n'y a que deux saisons (sécheresse et moussons). 2 : le climat polaire aux pôle nord et pôle sud où règnent glaces, vents et tempêtes de neige. 3 : le climat tempéré dont bénéficie la majeure partie du globe, avec son alternance de saisons chaudes et froides (printemps, été, automne, hiver) mais qui va se déréglant de plus en plus au dire des scientifiques. Responsables ? Les gaz à effet de serre, dus à l'industrialisation intensive ou à la déforestation sauvage de la forêt amazonienne, poumon de notre planète. Ainsi, la température de l'air pourrait croître de 1,5°c en un siècle, entraînant la fonte des glaciers, d'avantage d'orages, de cyclones et de tornades mais aussi une plus grande sécheresse. Nous allons vers des écarts de température de plus en plus grands : plus chauds l'été, plus froids l'hiver. Le climat est la résultante de toutes les interactions entre l'atmosphère, les océans, la cryosphère (les glaces et les neiges présentes à la surface du globe), la biosphère, et l'inclinaison de l'axe de rotation de la terre (modifiant l'intensité lumineuse et les saisons) : notons que l'atmosphère et les océans, assurent, de par leur fluidité, le transfert de l'excédent d'énergie solaire reçu sous les tropiques vers les pôles.

Climat équatorial
C'est entre les tropiques du capricorne et du cancer que l'on rencontre les climats équatoriaux, caractérisés par des températures élevées ne descendant pratiquement jamais en-dessous de 18 °C et par une pluviosité importante et continuelle. Les conditions d'humidité, de chaleur et de lumière sont telles qu'elles en font un véritable réservoir de la biodiversité, renfermant 50 % des espèces animales et végétales de la planète.

Climatologie
Branche de la météorologie consacrée à l'étude des climats. Les observations météorologiques archivées sur le plus grand nombre possible de sites géographiques (en surface et en altitude), et d'années pour chaque site, constituent le matériel statistique grâce auquel la climatologie étudie l'état physique moyen de l'atmosphère et ses variations dans le temps et l'espace.

Coalescence
Le phénomène d'agrégation des gouttelettes d'eau en gouttes de pluie plus volumineuses dans un nuage, qui s'explique par un phénomène de champ magnétique.

Col (barométrique)
Zone située entre deux anticyclones et deux dépressions, dans laquelle les vents sont généralement faibles et de direction mal définie.

Condensation
Les gouttes d'eau qui se forment sur les vitres d'une maison par temps froid sont un effet de condensation. La condensation est donc le passage de l'état vaporeux à l'état liquide, lorsque de l'air humide (de la vapeur d'eau) rencontre une surface froide. C'est le contraire de l'évaporation, phénomène par lequel l'eau chaude se transforme en vapeur d'eau.

Confluence
En météo, désigne un resserrement des lignes de courant dans le sens du flux. Dans les basses couches de l'atmosphère, une confluence génère une lente ascendance de l'air. Dans un contexte aérologique, une confluence désigne la zone de rencontre de deux vents (vent général et/ou brise), et sous-entend qu'une zone d'ascendance (ou de renforcement des ascendances) se produit sous l'effet de cette confluence.

Congères
Amas neigeux. Même de faibles chutes de neige peuvent arriver à bloquer les routes l'hiver lorsque la neige, sous l'effet du vent, s'accumule sous forme de congères.

Continental (climat)
Climat dominé par l'influence du sol. Les précipitations, modérées, sont maximales en été, tandis que la température est très chaude l'été et très froide l'hiver.

Convection
Lorsque l'air se réchauffe au contact du sol ou de la mer sous l'effet des rayons du soleil. Il crée un mouvement ascendant, générant parfois condensations ou nuages. C'est le contraire de l'inversion. Grâce aux phénomènes dits de "convection", l'atmosphère redistribue sur la terre les énormes masses de chaleur latente, l'air chaud se dilatant en montant, la densité des molécules devient moindre et le poids de l'air aussi. Ainsi s'opèrent les échanges de chaleur entre zones chaudes et zones froides, entre les tropiques et les zones polaires, par exemple.

Convective (couche ou tranche)
Couche d'atmosphère dans laquelle la convection partant de la surface du sol peut se développer.

Coriolis (Gaspard)
Mathématicien français (1792-1843) qui a défini la force de déviation des trajectoires des courants aériens et marins à la surface du globe, due à la rotation de la terre sur elle-même : ainsi, dans l'hémisphère nord, l'air sera entraîné vers le bas, à droite, dans le sens des aiguilles d'une montre autour des hautes pressions, et vers le haut autour des basses pressions. Dans l'hémisphère sud, tout s'inverse, à l'image du mouvement d'un tournevis. La terre étant ronde, cette force sera d'avantage ressentie aux pôles et quasiment inexistante à l'équateur. Ainsi parle-t-on du "pot au noir" de l'équateur, une région où ne souffle aucun vent.

Corps (d'une perturbation)
Partie la plus active d'une perturbation, comprenant les deux bandes nuageuses liées aux fronts et à l'occlusion.

Couche atmosphérique
L'atmosphère qui entoure la terre à hauteur de 1000 km environ, est composée de plusieurs couches ou strates filtrant les rayons nocifs du soleil. Elle ne laisse passer que ceux qui restent indispensables à la vie. Nous vivons dans la couche inférieure de l'atmosphère, dans la "troposphère".

Couche d'ozone
Sorte d'écran, situé à 24 km au-dessus de nous, dans la stratosphère, juste au-dessus de la troposphère, cette une fine couche de gaz nous protège des rayons nocifs du soleil, les rayons ultraviolets. Un trou important a été observé au pôle sud. D'autres déchirures inquiétantes existeraient au-dessus de l'Angleterre et au nord de la France.

Coucher du soleil
Le soleil se lève à l'est (le levant) et se couche à l'ouest (le ponant). Les couleurs du ciel au coucher comme au lever du soleil font partie des observations atmosphériques. Par exemple, un ciel du soir "orangé doux" indique un "beau temps", "orangé rouge", de la sécheresse. S'il est très rouge ou très jaune, du "vent", si le soleil se couche derrière un rideau de nuages, le temps sera "incertain ou mauvais". Mais s'il réapparaît sous les nuages avant de se coucher, ce sera signe de "beau temps". Le ciel rouge du soir s'explique par un effet de diffraction de la lumière du soleil sur la surface terrestre, et de longueurs d'ondes. Les rayons rouges s'inclinant alors davantage vers la terre que les autres couleurs du spectre solaire, ils se diffusent dans l'atmosphère quand le soleil se couche à l'horizon, surtout lorsqu'il se trouve juste au-dessus de la mer... Pour les anciens égyptiens, le coucher du soleil correspondait à une sorte de mort, le lever du soleil à une renaissance.

Coup de vent
Un avis de coup de vent désigne en général un vent très fort soufflant entre 50 et 100 km/h, force 8 à 10 sur l'échelle de Beaufort. Il peut précéder une tempête.

Courant
Synonyme de flux.

Courant ascendant
Les orages provoquent les mouvement d'air ascendant les plus puissants.

Courant descendant
Pluies violentes et rafales accompagnent généralement ce brusque refroidissement d'une colonne d'air.

Courant marin ou océanique
Provoqués par les vents planétaires dominants, les courants océaniques provoquent des déplacements d'eau de mer chaudes ou froides sur des distances considérables.

Courant-jet
Courant d'air rapide situé dans les étages supérieurs de l'atmosphère, pouvant dépasser les 400 km/h en hiver, utilisé par les avions pour gagner des heures de vol.

Cristaux de neige
Tous différents, ils varient en fonction de l'humidité de la température ou des courants de l'atmosphère, leur forme sont en forme d'hexagones ou d'étoiles.

Crue-éclair
Inondation soudaine provoquée par des pluies à caractère orageux.

Cryosphère
L'ensemble des glaces et des neiges présentes à la surface du globe et principalement aux pôles.

Cumulonimbus
Type de nuages à fort développement vertical, à l'origine des orages.

Cumulus (nuages cumuliformes)
Situés entre 2000 et 6000 m. d'altitude, comme le cumulonimbus, le plus grand des nuages dans l'atmosphère, à base plate et sommet arrondi, en forme de choux-fleur, générateur de pluies torrentielles ou d'orages. Les cumulus sont dus à un mouvement de convection (évaporation des masses d'air qui en se réchauffant au contact du sol ou de la mer, se dilatent et montent, formant des nuages).

Cycle
Evénement qui se reproduit de façon répétitive : le cycle jour-nuit, le cycle des saisons...

Cycle de l'eau
L'eau est un fluide qui circule à la surface du globe terrestre selon un cycle perpétuel, s'évaporant de la terre et des mers sous forme de gaz et de vapeur d'eau, se condensant sous forme de nuages de gouttes d'eau transportés par les vents et les effets de convection, pour être redistribuée plus loin sous forme de précipitations atmosphériques telles que pluies, neige, grêle, etc. L'eau, c'est aussi celle des courants marins réchauffant ou refroidissant la planète, des glaces et des glaciers de la cryosphère fondant sous l'effet du réchauffement de l'atmosphère, celui des fleuves et des cours d'eau souterrains drainant la terre... L'eau et la terre ne se réchauffent ni ne se refroidissent de la même manière. La mer mettra plus de temps à emmagasiner de la chaleur mais pourra la transporter loin, réchauffant les zones littorales, à l'instar du gulf stream.

Cyclogénèse (cyclogenesis)
Creusement ou formation d´une dépression assez importante.

Cyclone
Les cyclones sont d'énormes tempêtes tourbillonnantes qui se forment en été au-dessus des mers tropicales. L'air va s'engouffrer dans ces masses d'air dont la pression est plus basse que celles des masses qui l'environnent pour créer un mouvement tourbillonnant ascendant. Ce système orageux, composé de bandes de nuages d'orages est accompagné de très fortes perturbations : vents violents, pluies torrentielles. Les cyclones peuvent atteindre 800 km de diamètre, et déclenchent de gigantesques marées.

Cyclone modèle
Afin d'évaluer la violence d'un cyclone, les scientifiques ont mis au point des modèles informatiques établis grâce aux données recueillies par les Radars et les satellites.

Cyclone tropical (hurricane)
Sous les latitudes tropicales, phénomène tourbillonnaire engendrant des vents moyens supérieurs ou égaux à 64 noeuds (force 12). L´expression anglo-saxone tropical cyclone désigne tout phénomène tourbillonnaire, quelle que soit son intensité.

Afficher la suite de cette page
 
 



Créer un site
Créer un site